Enora C. Pagnol * Kat Dennings (Sorciere)

Tu as vu le jour dans le petit village de Faïence, dans les montagnes de la Provence en France. Le 1er mars 2000, d'une mère sorcière. Et d'un père chasseur. Évidemment le problème ... Non, les problèmes, étaient les suivants : ton père, Riwal, haït les créatures surnaturelles. Et il n'a toléré ta mère que parce qu'il pouvait la manipuler. Et... Aussi parce que de base, ce n'était qu'une nuit. Et tu étais là, il l'avait appris après quelque temps à garder ta mère chez lui pour utiliser son pouvoir contre des créatures, elle était enceinte, il était contre l'avortement. Et malgré le fait que tu sois un sorcier, l'homme t'as élever... Grandissant en entendant les longues tirades et berceuses des chasseurs à qui tu devais cacher ton statut de sorcier. Ta mère également. C'est à 10 ans, que vous aviez déménagés à Philadelphie, où tu avais dû apprendre l'anglais. Heureusement pour toi, ton père et ta mère le parlaient couramment. Pourquoi être parti à Philadelphie me demanderez vous ? Il n'y avait pas de raison particulière si ce n'était que ta famille avait décidé de partir vivre en dehors de la France qui avait commencé à tout simplement vous lasser, ton père voulait rejoindre un groupe de chasseur un peu plus, violent. Il devait faire son devoir sacré. Tu détestais ça... Entendre les cris de douleur d'innocents êtres vivants qui avaient eu le malheur de croiser la route du groupe de Chasseur, dont toute ta famille paternelle faisait partie. Ton entrée à l'adolescence, fut marquée par... Deux événements qui laissèrent une trace indélébile dans ton cœur déjà meurtri des sévices que tu avais vu sur les autres créatures. Au point de te donner une phobie du sang agressive, tu tombais dans les pommes dès que tu en voyais une goutte. Tu avais dû subir... La mort de ta mère. Enora Pagnol avait succombé à une créature qui avait vengé sa famille pour faire du mal à la tienne.

Quant à la deuxième, alors que tu te remettais à peine de la mort de celle qui avait tant de tendresse à ton égard, ton paternel décida de quitter Philadelphie pour bouger à nouveau. Los Angeles serait plus propice à ce qu'il comptait faire. Et toi, tu l'avais suivi. Mais avec l'idée simple de te détacher de lui. Tu en avais assez. Il ne t'avait suffi que de creuser un peu pour savoir que tu pouvais. Tout simplement te détacher de ton père en allant dans l'école de magie, qu'il avait de nombreuses fois refusé de t'y inscrire au point de se mettre à dos la Justice Surnaturelle... Tu avais tout simplement demander à partir. Tu n'avais pas son autorisation ? Tant pis, tu partirais seul. Et tu te présentas sous le nom de ta mère, délaissant celui bien trop connu de ton père comme trace ensanglantée qui te colle à la peau.

L'école était le seul endroit où tu pouvais être toi-même, et tu avais coupé tous les ponts avec ton père, qui ne cherchait pas vraiment à voir son fils devenir un sorcier accomplis, c'était... Contre ses idéaux. Pour la première fois en 14 ans, tu vivais pour toi. Et c'est en te libérant que ta vie commença enfin.

Tu te fis quelques amis bien sûr, quelques amourettes puériles aussi, qui te firent comprendre que tu n'arrivais pas à n'avoir de l'affection que pour des personnes ayant bien souvent le double de ton âge. Tu fis aussi la rencontre de ta Familière, Arcadia, une familière libre qui ne te lâchait plus, et cette petite Chatte Sphynx avait fini par devenir ta meilleure amie. Tu te découvris une affinité certaine avec la magie blanche. Mais également l'eau durant ta deuxième année, ce qui t'enchantais, tu t'étais toujours sentis tellement à l'aise dans ce précieux liquide, au point que l'eau calmait tes névroses.

Ta quatrième année d'école, te conduira rapidement à savoir que tu rejoindrais un Coven, après tout, tu n'avais plus de famille, il était donc hors de question que tu deviennes un Sorcier solitaire ! Et le choix était vite fait. Dès que tu passas ton Diplôme National des Arts Occultes. Tu rejoins le Coven White Chapel. Le Rituel d'entrée restera gravée dans ta mémoire, souvenir unique qui sonne à tes yeux comme l'acceptation d'une famille. Tu te souviens encore de quelle voix assurée tu as récité ton Serment. Tu as accroché la Rune de ton élément aquatique au bracelet tressé qui entoure ton poignet, afin de toujours le garder sur toi. Tout comme tu sens encore le goût infusé du breuvage d'herbe que tu avais dû boire pour sceller ta promesse.

Maintenant que tu avais trouvé une nouvelle famille, tu te consacrais à des choses de ton âge. Le plaisir de la chair étant ton préféré évidemment, l'alcool et les drogues un peu moins, te laisser aller dans les bras d'autre était terriblement apaisant pour toi qui refusais désormais de dormir seul. Tu avais de la chance, ton travail de serveur était ainsi parfait pour ramener quelqu'un dans ton petit studio. Qui sait... Un jour peut-être que la même personne passera la porte de ton logement deux fois de suite. Mais cela voudra dire que tu ne la laisseras plus sortir de ta vie !