A Target For a Contract ☼ ft Cassandre & Adélaïde

Où-suis je ? Je me sens vide, je n'ai plus de force, une vision trouble, j'ai le front trempé de sueur, je reprends connaissance au fur et à mesure jusqu'à ressentir des picotements dans mon bras gauche. Cela me pique, cela me brûle, j’aperçois comme une perfusion, mes membres sont solidement attachés par des sangles, mais depuis peu de temps vu que je ne suis pas encore engourdi.

Je reprends mes esprits doucement jusqu'à ce que j'entende une voix féminine, très mature et sérieuse et je reconnais cette attitude entre toutes. Angèle Nightingale, la dirigeante du Centre de Philadelphie et également commandant des Chevaliers du Paradis. J'étais allongé tandis qu'elle était assise avec une tasse de thé à la main.

« Vous voilà enfin réveillé, madame Ashford. Je pensais que vous nous aviez quitté dans la foulée. Veuillez excuser la brutalité de mes hommes, ils sont quelque peu coléreux de voir la mère des vampires qui ont tués leurs familles et leurs amis. Vous avez un rôle important à jouer cependant, morte ou vive, mais disons que nous avons besoin d'information concernant les créatures. »

Je tourne ma tête vers elle avant de froncer les sourcils et lui réponde avec une certaine souffrance.

« Sachez… Qu'en tant que Reine de mon peuple... J'ai des secrets… Et … Ces derniers mourront avec moi ! »

Elle se leva de son fauteuil avant de venir vers moi et de saisir mon cou et me ramener vers son visage.

« Sachez que vous me mettez dans une situation bien délicate en répliquant ainsi. Je suis navré de devoir vous faire passer ce cap, mais vous ne me laisser pas le choix. Cassandre, tu peux venir ! »

Mon regard resta dans le vide quand j'entends la porte s'ouvrir entendant des talons claquer sur le sol. Certainement cette Cassandre prête à faire le sale boulot de la dirigeante.

Regardant la rouquine du coin de l’œil, je reconnais légèrement le parfum de sa chevelure et les battements de son cœur gangrené de haine. C'est elle qui m'a kidnappé, un choix judicieux et noble de sa part de m'avoir choisi. Mais quelque peu stupide, tôt ou tard, les régentes me retrouveront. J'ai perdu mon pendentif, il leur sera utile pour me retrouver et connaissant Sixtine, il ne devrait pas tarder à trouver mon bijou.

En attendant, la rousse prépara sa scène digne d'un remake de Saw version surnaturelle. Sa façon, de torturer les vampires était perverse et ignoble, tout ce que j'aime pour faire des bourreaux. Je me mis à sourire sachant pertinemment ce que j'allais endurer.

« C'est dommage… Que nous nous sommes pas connu avant. Tu as l'air doué dans la torture et… très possessive de tes proies. C'est ce que j'apprécie… Quand je bois le sang de mes victimes. »

À peine ai-je eu le temps de finir ma phrase qu'elle reprit la parole en ignorant mes propos auparavant en enfonçant généreusement ses ongles dans ma peau égratignée des précédentes blessures que ces gardiens des cieux m'ont infligés. Je grimace fortement, sentant le liquide couler dans mes plaies et le besoin de crier. Mais je me retiens comme je peux, je ne voulais pas lui donner ce plaisir de me faire du mal. Je prenais ça comme un jeu, un jeu de soumission à la bestiale et elle était ma maîtresse et moi son objet de désir.

Soudainement, elle s'écarta, cherchant un nouveau jouet qu'elle prépare devant mon regard glacial. Je la regarde faire, elle aurait pu être un bourreau de premier choix au sein de mon clan, mais la transformer en vampire ne serait pas judicieux de ma part et je regretterai qu'elle perde cette passion de torturer. Elle me présente ces lames chéries qu'elle a forgé elle-même. Intéressante, elle ne doit pas être n'importe qu'elle fille pour pouvoir confectionner ses propres armes. Elle s'approche de moi, me suppliant de crier à l'éraflure de ses lames acérées. Je souris doucement ressentant la brûlure de la lame. Je décide de la défier à mon tour, lui montrant mon visage.

« C'est tout ce que tu as comme joujou ? Montre moi de quoi tu es capable. Tu sais faire mieux que ça, j'en suis certaine. Fais moi crié, Maîtresse ! »

En une fraction de seconde, la rousse s’assoit sur moi en prenant soin de bien appuyer sur mes plaies et attache ses cheveux flamboyants. Elle remarque que je suis plus résistante qu'il n'y paraît qu'elle ouvrit la bouche et laissa couler le liquide dans ma gorge qui me brûle par sa propre bouche. Je gémis de douleur de plus en plus, mais aucun son ne sort, vu que la bouche était occupé. Le premier baiser que j'avais avec une humaine, je ne l'aurais pas imaginé ainsi, mais c'était… Originale comme façon. Elle attendit un instant avant de se retirer et de s'essuyer la bouche.

Des larmes coulent le long de mes joues, du sang sort également de ma bouche, je commence à avoir des vertiges, alors que je suis allongée. C'est alors que je la regarde dans les yeux avec un léger.

« C'était… Parfait. C'est quoi la suite ? Tes doigts recouverts de liquide dans ma caverne ? Ou tu m'embrasses encore une fois, mais avec un autre orifice ? Fais de moi ce que tu veux, Cassandre. Je suis à toi, un objet de quinze siècles. Profites-en, ce n'est pas la fête tous les jours. »

Ai-je eu raison de lui donner de telles idées ? Peut-être pas, mais si elle pense pouvoir me tuer, elle se trompe. Je ne peux mourir que d'une façon et il n'y a qu'un seul homme qui sait se procurer de ce qu'il faut pour ça. Je ne dirai pas qui, sinon, ce serait trop facile.

Je voyais la petite rousse manquait de patience et cela me plaisait à voir qu'elle perd patience, elle a plus d'un corde à son arc cette petite et j'étais prête à les voir toutes. Cependant, elle ricana et rejette la requête quelque peu sexuelle que je lui avais proposé, mais n'en reste pas insensible. Mais ça va être dur de la convaincre de me laisser respirer, mais la chance d'être immortelle me permets d'être patiente.

C'est alors qu'elle m'avoua qu'elle voulait juste que je souffre le martyr sans se soucier des informations que je détenais sur le cercle ou les autres créatures obscures. Je ressentais encore mes plaies en train de brûler de l'intérieur et les griffes fraîches qu'elle venait de me faire. En un instant, elle me planta des aiguilles dans le corps, je ne sais pas pourquoi, mais les aiguilles qu'elle me plante me laisse de glace. Quand je vais au spa, je réclame une séance d’acupuncture et je suis habitué à ce genre-là.

« Je dois avouer que sur un certain point de vue, c'est une sorte de torture surtout dans les points vitaux du corps. Mais je reviens sur ce que tu as dit, tu aimes infliger la souffrance, pourquoi ? Toi-même, tu as souffert ? Et tu souhaites la partager ? C'est une bonne chose, partage-moi ta souffrance. »

C'est alors qu'elle me donne enfin ses réelles intentions me concernant et surtout Andy. Elle veut savoir ce qu'il est et comment l'anéantir. Mais je reste son attention première, elle joue avec moi et jusqu'à ce que je craque. Elle saisit alors du sel qui me brûle directement les plaies, c'est du sel imbibé de Veine de vénus. Je grimace fortement par rapport à la brûlure principal du poison, mais également le sel, les deux combinés, c'est très désagréable. Je grimace encore plus fort, j'avais envie de hurler, mais aucun son ne sort de ma bouche.

Je la regarde les yeux pleins d'eau salée, je pleure sous la douleur avant de sentir également ses doigts longer ma cuisse, elle voulait jouer jusqu'au bout.

« C'est vraiment dommage que ces salauds se servent de toi pour faire le sale boulot, tu aurais dans mes rangs, tu aurais été traité comme une princesse, nourri, blanchi et payé grassement, car des ennemis, j'en ai et une tueuse telle que toi et aussi jolie, tu serais un bourreau de choix. N'accorde aucune confiance à ces chevaliers, à la première occasion, cette femme ordonnera à ses hommes de te tuer une fois qu'elle aura les informations qu'elle veut. Tu n'es qu'un pion dans cette histoire.»

Je voulais lui faire entendre raison pour qu'elle puisse être mieux traiter que ces chevaliers et qu'elle ne soit pas la cible des chevaliers une fois le boulot fait.

Je la vois dans les yeux et je ne m'attendais pas à ce qu'elle réagisse ainsi. Morte de rire qu'elle était et elle m'expliqua la raison de sa présence. Elle n'a peur de rien cette gamine, elle a raison de n'avoir peur de rien. C'est alors que ces dernières phrases me laissent perplexes et me donnent l'envie de répondre.

« Je n'ai jamais dit que tu devais me prêter allégeance, mais des contrats par-ci par-là je t'en aurais proposé. »

C'est alors qu'elle soupira et me le genre de speech que les adolescents feraient pour faire comprendre à leurs parents qu'ils sont assez grand pour se débrouiller tout seul. Je la lasse et je la prends pour une idiote. Première nouvelle, elle ne manque pas de toupet. Cependant, elle me donna une information bien intéressante, élevée par un tueur à gage, donc c'est ce qu'elle est aussi. Chasseuse de primes à temps plein, mais elle n'accepte que le contrat qui l’intéresse. Chose qui est plaisant, cela lui évite les dettes aux mafieux. Je en réponds pas à ce discours la laissant faire ce qu'elle voulait. Elle retira ses aiguilles, mais continua en me disant que je suis faible. Je ne peux même pas ressentir de la colère. Il est vrai que j'étais faible. Au bout de quinze siècles, je n'ai jamais su faire quoi que ce soit pour aider comme il faut et j'étais toujours la reine des vampires punissant ses enfants. Facile et lâche de ma part. Je ne savais pas quoi répondre à part des larmes qui coulent de nouveau.

La voyant mettre un raccord dans son bras, elle me donna son sang. Je la regarde vers ses yeux avant qu'elle n'aille vers le miroir se refaire une beauté. Mes forces reviennent doucement que je mets doucement en position assise.

« Je ne voulais pas te froisser tout à l'heure. Il est vrai que je suis lâche et faible, mais qu'importe. Cependant, tu n'étais pas obligé de me donner de ton sang, pourquoi l'as, tu fais ? »

Ceci dit, je la regardais à travers le reflet du miroir, elle reste une jeune femme pétillante malgré son caractère de cochon. Mon regard ne se détache pas de son visage, j'étais comme attirée, tel un aimant sur une statue en métal.

« Tu es vraiment belle, si je peux me permettre. Enfin, prends-le comme tu le sens. Vu ce que tu as dit toute l'heure, tu me diras, ça me fera du dossier pour le chasseur. Enfin, si je sors d'ici un jour. En tous cas, cette séance était intéressante. »

Mes sens récupèrent rapidement leur état normal. Le sang que la fille aux cheveux de feu m’avait donné suffisait pour que le poison se dissipe un peu et récupère mes forces. Je l’écoutais tout en laissant un sourire en coin. C’est alors que venant vers moi, tournoyant ses cheveux dans les airs, je sentais son doux parfum de vanille. Une odeur à la fois sucrée et attirante. La rousse me rappelle le fait que je la trouve attirante et que j’en ferais bien mon coupe-faim sexuelle. Je tourne les yeux vers le ciel, comme si la réponse que j'allais donner était en faveur des chevaliers. C’est alors que je la regarde dans les yeux lui faisant comprendre qu’elle pouvait se rapprocher.

« Pourquoi autant de discours ? Qu’attends-tu ? Viens Cassandre, viens réclamer ton bien ! »

C’est alors que je prends la main de Cassandre, la rapprochant de ma bouche et je mordis son poignet avec une certaine douceur, mais la morsure resta quelque peu puissante, et le venin de mes canines s’écoula dans son organisme. Je la vois commencer à tituber, s’allongeant le long de mon corps, le haut de ma robe avait un grand décolleté que l’on pouvait bien voir la forme de ma poitrine.

« Si tu veux encore une morsure, demande-le-moi gentiment et je te donnerai al dose qu’il te faudra pour planer comme jamais. »

J’étais prête à tout pour pouvoir me sortir de cette prison, quitte à coucher avec mon bourreau, je le ferais sans hésiter. Est-ce que j’allais la tuer ? Non, elle est trop précieuse pour être morte, et que serait utile un bourreau en tant que cadavre ?

C’est alors qu’avec la force qu’il revient en moi, je la saisis par l’arrière de la tête et l’embrasse de plein fouet en caressant ses cheveux. Les petits baisers se transforment en des baisers passionnants et langoureux. Nos poitrines se frottèrent l’une contre l’autre et l’envie se fait ressentir, mon cœur bat de plus en plus et le sien aller à une vitesse que moi-même, je n’aurais imaginé.

Après lui avoir donner ce qu’elle voulait, en d’autres termes la morsure de vampire dont le venin parcours son corps, je la vois tituber légèrement. Mais je n’aurais jamais cru que le venin de vampire lui ferait autant tourner la tête, au point de se mettre sur mes genoux et de me chevaucher.

« A ce que je vois, tu apprécies ! »

C’est alors qu’elle gloussa doucement tout en caressant mon décolleté, laissant sa chair aimantée à la mienne, jusqu’à ce qu’elle empoigne ma poitrine. La sensation est vraiment différente que celle avec un homme, mais n’est pas du tout désagréable. C’est alors que je fis de même, glissant ma main le long de ses cuisses pour finalement les placer au niveau de son nombril. La jeune rousse embrassa mon cou qui me fait pousser des gémissements. Le point positif de tout ça, c’est que ce genre de bruit est similaire à de la torture. Elle descend et révèle mes seins au public en les embrassant. Elle m’allonge et se redresse en retirant son maillot moulant, laissant place à une lingerie en dentelle noire.

« Je dois dire que tu as bon goût petit phénix ! Et je te rassure en dominatrice, tu es sexy aussi ! »

Je n’ai pas le temps de dire ouf que je sens son ongle effleuré mon téton, qui fut vite remplacer par la bouche, qui choisit pour cible l’endroit le plus gardé des femmes, mais la chasseuse la trouva sans hésiter et me fit hurler de plaisir.

Une fois l’amusement terminé, je remis ma robe comme il faut et me laissa un papier avec ses coordonnées au niveau de mon sous-vêtement.

« Nous nous reverrons, Cassandre. »

Je tente de me soigner et de récupérer un maximum de force. Je me mords volontairement le poignet pour pouvoir me purger le sang de la majorité du poison qui avait dans mes globules rouges.